Le réalisateur Niko von Glasow, dont les bras courts l'identifient comme un adulte "Thalidomide", cherche onze autres personnes affectées par ce médicament pour les convaincre de poser nu dans un livre de photographies. Avec l'humour et une légèreté surprenante, « Nobody’s Perfect » nous fait le portrait de douze personnages extraordinaires, de l'enfance à aujourd'hui, de la gêne et la pudeur face à leur corps, à leur capacité à le regarder dans une nouvelle lumière, au travers du prisme de cette formidable expérience. Un film jubilatoire.
À propos du réalisateur
Niko
Von Glasow
En guise de présentation, Niko Von Galsow nous a transmis ce texte : "Je suis un cinéaste qui a des bras courts. En cause le « Thalidomide » , un médicament pris par ma mère alors enceinte. La première chose que les gens regardent lorsqu’ils me rencontrent, c’est mon physique. Même s'ils ne disent rien, ils regardent fixement ou au loin, mal à l’aise. Je peux à peine les blâmer, car je suis moi-même mal à l’aise avec ce corps. Toute ma vie j'ai essayé de ne pas penser à mon invalidité, j’ai essayé d'ignorer la vérité. Beaucoup de personnes en situation de handicap ont beaucoup de mal à vivre les regards embarrassés, voyeurs ou compatissants lorsqu’ils sortent en public. La société doit s'habituer à notre réalité et arrêter de nous voir comme des êtres d'une autre planète. Bien sûr nous apparaissons différents, mais il est possible de voir au delà de l’infirmité. Ce film est ma contribution à cette fin."
